L’art et la manière...
Certains l'oublient parfois, la pratique artistique est autant une activité physique qu’intellectuelle. Un musicien qui travaille intensément sera inexorablement confronté à ses propres limites un jour ou l’autre. Certains le vivent très mal, pourtant il n'y a aucune raison de culpabiliser...
En cas de problème ou de doute, pas la peine de paniquer ou de broyer du noir ! Il faut avant tout essayer de rester zen. Pour passer le cap, il peut aussi être judicieux de se faire accompagner ou conseiller.
Comme les sportifs, les musiciens sont donc régulièrement confrontés aux limites de leur corps. On ne le dira jamais assez, une bonne posture est essentielle pour prévenir les douleurs et les blessures à long terme. Pourtant, la liberté artistique amène parfois le musicien à solliciter ses muscles et son ossature au-delà du raisonnable. On ne peut lui en vouloir, car l’œuvre amène souvent l'artiste à se dépasser, au sens propre comme au figuré.
Le thérapeute (ou même l'enseignant) est souvent tenté de restreindre le discours de l'artiste pour préserver son corps. Cela ne devrait pas être le cas, sauf dans les pathologies graves nécessitant une restriction d'activité en urgence (tendinites, nodules... etc.). Le musicien devrait toujours être accompagné vers des moyens techniques et expressifs alternatifs qui lui permettent de contourner les limites imposées par sa physiologie propre. En absence de ces recommandations personnalisées, l'artiste sortira à plus ou moins long terme du carcan imposé... ou y perdra définitivement son discours.
On terminera avec un simple conseil pratique, plein de bon sens. Placez votre pupitre à bonne hauteur pour ne pas solliciter à perte vos vertèbres et vos yeux. C'est tellement simple... Alors, autant éviter le torticolis...
Dans la collection :
Papier à musique “Pupitre” - Un nouveau modèle illustré pour ne pas oublier ces recommandations de base...