Tout d'abord, il semble important de réaffirmer sans ambiguïté la position de papiermusique.fr sur le sujet :
Nous vous invitons à respecter strictement le droit d'auteur selon la législation en vigueur dans votre pays. Si on ne protège pas les auteurs, la création artistique sera rapidement réduite à l'exploitation industrielle des mêmes stéréotypes répétés à l'infini...
La copie illicite de musique est un sujet récurrent dans les conservatoires... et la question remonte à bien avant l'avènement d'Internet. On peut considérer que le problème est devenu crucial pour les éditeurs avec la généralisation de l'usage de la photocopie dans les années 1970.
La photocopie reste d’ailleurs le principal vecteur de fraude dans les conservatoires. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Internet n’a pas fondamentalement changé la donne comme ce fut le cas pour l’industrie phonographique.
Pour autant, la technologie a mis à la portée de tous des fonds musicaux immenses et tout à fait légaux qui bousculent les habitudes des musiciens et dérangent les éditeurs.
Tout n’est pas parfait ou imparfait dans la musique. Ne soyez pas si manichéen dans vos compositions… L’harmonie n’en sera pas pour autant rompue.
Si vous n’êtes pas compositeur, ou musicien averti, vous n’aurez probablement rien compris à notre entrée en matière. Si au contraire, vous faites partie des sachants dans le domaine de l’analyse et de l’écriture de la musique, l’allusion doit vous paraître un peu triviale. Ce qui me permet finalement une rime avec « plagale ». Ouf !
Jusqu’à la fin du 20e siècle, les musiciens étaient souvent réticents à l’utilisation des accordeurs électroniques. Pour diverses raisons, la plupart d’entre eux pensaient que seuls une oreille aiguisée et un bon diapason à branche permettaient un bon accordage d’instrument.
Il y a quelques années encore, on parlait avec une certaine condescendance des applications musicales pour tablettes et téléphones. Nombre d’entre nous n’y voyaient que d’amusants gadgets et peu de monde se targuait d’utiliser sérieusement ces outils virtuels. Dans les années 2000, un tel article sur les accordeurs aurait comparé les derniers modèles de matériel des fabricants comme Korg®, Casio® ou Peterson®. Ces machines dédiées sont d’ailleurs toujours très utilisées par les musiciens sur scène ou par les facteurs d’instruments de musique. Au quotidien, il n’en est pas de même et les applications de nos téléphones ont progressivement remplacé ces appareils.
Deux papiers à musique incongrus se retrouvent dans la collection parmi les modèles d’inspiration contemporaine. À l’heure malheureuse de toutes les propagandes, ces papiers tracés en fake-3D soulignent à leur manière l’actualité.
L’harmonica fait son entrée dans la collection avec deux nouveaux papiers à musique. S’il y a bien un instrument de musique que l’on peut transporter partout, c’est lui. Il n’y a aucun doute là-dessus. Dans sa version diatonique simple, ce petit instrument à anches métalliques se glisse facilement dans une poche !